l'équilibre entre l'entropie et l'homéostasie
- chibani salim
- 12 avr.
- 6 min de lecture
La santé est un équilibre dynamique entre l'homéostasie et l'entropie, où le corps cherche constamment à maintenir son état optimal malgré les perturbations internes et externes.Le métabolisme énergétique, le statut redox et l’homéostasie sont interconnectés et régis par les lois de la thermodynamique. Par exemple :
Loi de conservation de l'énergie (1ʳᵉ loi de la thermodynamique) : L'énergie consommée doit être utilisée ou stockée, et toute dépense énergétique (activité physique, réparation cellulaire, réponse immunitaire) nécessite un apport suffisant.
Entropie (2ᵉ loi de la thermodynamique) : Toute activité produit du désordre, et le stress sous toutes ses formes (physique, chimique, émotionnel) augmente cette entropie.
Cependant, notre biologie a évolué avec des mécanismes adaptatifs puissants :
Le stress oxydatif peut être compensé par des systèmes antioxydants. ( le système buffer de glutathion )
L’équilibre entre la réparation et la croissance inclue plusieurs voies de signalisation durant le jeune notre corps active le facteur de transcription NRF2 [1]favorisant la détoxification et la réparation de l’ADN et l’autophagie, hors du jeune l’alimentation calorique active les voies de croissance MTOR et Pi3K.
L'exercice physique, bien que stressant, renforce l'adaptation musculaire et métabolique.
il est important de noter que L’objectif n’est pas d’éliminer le stress ou l'entropie ce qui serait d’ailleurs impossible, mais d’apprendre à les gérer de manière intelligente afin de maintenir une santé physique et cognitive optimale. Ce processus passe par des choix de vie équilibrés : une alimentation adaptée, un sommeil réparateur, une gestion active du stress.
Il est important de comprendre que l'entropie, loin d’être uniquement néfaste, est parfois nécessaire pour favoriser une santé cognitive et physique. Prenons l'exemple de l'exercice physique : bien qu'il provoque une sécrétion importante de cortisol et de micro-lésions musculaires, il stimule également la production de myokines, d’ostéocalcine (hormone bénéfique pour la santé osseuse) et de lactate, et la sécrétion du BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor), essentiels à la plasticité neuronale.
Sur le plan physiologique, le lactate est sécrété lorsque les muscles sont fatigués, en particulier lors d’activités d’endurance (course, cyclisme). Ce métabolite franchit la barrière hémato-encéphalique et peut être utilisé comme source d’énergie par les astrocytes, soutenant ainsi l'activité neuronale [2].
On peut modéliser cette relation sous forme d’une équation de régression linéaire :
Y = aX + b
où Y représente la connectivité neuronale, et X le taux de lactate dans le sang.
Les observations logiques montrent qu’après 30 minutes d’activité aérobique, la concentration de lactate augmente ( marqué par une pente a positive) , ce qui est corrélé à une amélioration de la connectivité neuronale. Cela illustre comment, dans certaines conditions, une augmentation temporaire de l’entropie physiologique peut générer des bénéfices cognitifs durables.
Cependant, pour éviter une surcharge, le cerveau et le corps en général doit aussi bénéficier de phases de récupération un Le sommeil profond permet d’éliminer les toxines cérébrales. Ainsi que Des pauses régulières renforcent la concentration. Des pratiques comme la méditation et de prière , le yoga ou la respiration contrôlée réduisent l’hyperactivité neuronale.Alternant stimulation et repos, le cerveau développe une neuroplasticité optimale et une résilience mentale. durant le repos total les muscles se réparent et deviènnent plus robustes
D’un autre côté, l’entropie cognitive peut devenir contre-productive si elle provient d’une surcharge informationnelle, en particulier dans un monde saturé de notifications et de sollicitations numériques. Pour limiter cette surcharge, il est crucial de filtrer les informations inutiles (par exemple : un usage excessif des réseaux sociaux), d’organiser efficacement ses tâches et de pratiquer la méditation afin de réduire le "bruit mental".
Ce phénomène peut également être modélisé par une régression linéaire :
Y = aX + B
où :
X représente le temps passé sur les réseaux sociaux (15 minutes, 1 heure, 4 heures),
Y représente la connectivité neuronale.
Dans ce cas, la pente a serait négative : plus le temps consacré à la consommation d’informations inutiles augmente, plus la connectivité neuronale diminue. Ce phénomène s'accompagne souvent d’une déplétion de dopamine, affectant la motivation et les capacités d’attention [3].
Le bon fonctionnement repose également sur un métabolisme énergétique optimisé, nécessitant une alimentation riche en oméga-3, antioxydants et bonnes graisses, une hydratation adéquate ( deux litres d’eau par jour) Parmi les nutriments clés, la glycine et le magnésium joue un rôle crucial dans la régulation du système nerveux en favorisant un sommeil réparateur, en réduisant l’inflammation cérébrale et en améliorant la plasticité synaptique. La choline, [4] précurseur de l’acétylcholine, est essentielle à la mémoire, à l’apprentissage et à la transmission nerveuse, préservant ainsi la santé cognitive sur le long terme.
Bien que les facteurs physiologiques comme le sommeil, l’alimentation, l’exercice ou la régulation hormonale soient essentiels au bon fonctionnement du cerveau, ils ne sont parfois qu’une partie de l’équation de la vie . Il existe une force tout aussi, sinon plus, déterminante : la volonté, la persévérance et le mindset. Ce sont ces qualités mentales qui permettent souvent à des individus de surmonter des obstacles immenses, même lorsque les conditions physiologiques ou environnementales sont loin d’être optimales. L’histoire regorge d’exemples frappants : des hommes et des femmes issus de contextes de guerre et de catastrophes , de pauvreté ou d’oppression comme de nombreux ingénieurs, médecins et chercheurs palestiniens qui ont réussi à exceller malgré des conditions de vie extrêmes.
Le cerveau humain possède une plasticité qui, lorsqu’elle est stimulée par la détermination, peut compenser bien des limites biologiques. C’est cette capacité d’adaptation, amplifiée par une forte motivation intérieure, qui permet d’atteindre des objectifs ( difficiles) , là où la logique physiologique prédirait une impasse.l
« Là où la physiologie pose des limites, le mental et le mindset construit des ponts. »
Dans une deuxième partie de cet article j’ai consulter l’intelligence artificielle et j’ai introduit certains mots clés comment peut ont investiguer les blocages au niveau de la synthèse de l’énergie tout en utilisant chronometer , un simple fichier Excel, et un code de python pour construire une matrice par matplotlip. Le résultat était comme suit :
Modèles s pour investiguer les blocages dans la synthèse de l'énergie au niveau de l’énergie
Collecte de données :
Utiliser un chronomètre pour mesurer le temps de récupération après un effort physique ou mental.
Mesurer les taux de micronutriments (magnésium, vitamines B, vitamine C, etc.) via des tests sanguins ou des questionnaires alimentaires.
Enregistrer des indicateurs de stress oxydatif (comme le taux de glutathion) et d'inflammation (comme la CRP).
Inclure des données méta génomique sur le microbiote intestinale ( dysbiose/ santé)
Enregistrer les paramètres relié à l’organisation de temps ( temps inutiles passé dans les réseaux sociaux, temps passé pour faire des activité productives
Création d'une matrice dans Excel :par python matplotlip
Construire une matrice où les lignes représentent les micronutriments et les colonnes représentent les états (présent/absent ou niveaux suffisants/déficitaires).
Ajouter des colonnes pour les facteurs favorisant l'entropie (déficit énergétique, stress oxydatif, inflammation) et l'homéostasie (balance énergétique, sommeil, méditation/prière ).
Analyse des données :
Utiliser Python pour visualiser la matrice sous forme de heatmap (comme dans votre exemple).
Identifier les corrélations entre les carences en micronutriments et les blocages métaboliques.
ci joint le code python : en utilisant pandas, matplotlip et seaborn
import pandas as pd
import matplotlib.pyplot as plt
import seaborn as sns
# Charger les données (exemple : niveaux de micronutriments et facteurs d'entropie/homéostasie)
data = {
"Magnésium": [1, 0, 1, 1, 0],
"Vitamine B1": [1, 1, 0, 1, 0],
"Vitamine C": [1, 0, 1, 0, 1],
"Stress oxydatif": [0, 1, 1, 0, 1],
"Inflammation": [0, 0, 1, 1, 1],
"Sommeil": [1, 0, 1, 0, 1],
"Méditation": [0, 1, 0, 1, 1]
Relation sociales
}
df = pd.DataFrame(data, index=["Sujet 1", "Sujet 2", "Sujet 3", "Sujet 4", "Sujet 5"])
# Visualiser la matrice sous forme de heatmap
plt.figure(figsize=(10, 6))
sns.heatmap(df, cmap="viridis", annot=True, cbar=True)
plt.xlabel("Facteurs")
plt.ylabel("Sujets")
plt.title("Matrice des micronutriments et facteurs d'entropie/homéostasie")
plt.show()
concu et rédigé par salim chibani édition 12/04/2025
[1] Li, J., Xu, C., & Liu, Q. (2023). Roles of NRF2 in DNA damage repair. Cellular oncology (Dordrecht, Netherlands), 46(6), 1577–1593. https://doi.org/10.1007/s13402-023-00834-5
[2] Benarroch E. (2024). What Is the Role of Lactate in Brain Metabolism, Plasticity, and Neurodegeneration?. Neurology, 102(9), e209378. https://doi.org/10.1212/WNL.0000000000209378
[3]Westbrook, A., Ghosh, A., van den Bosch, R., Määttä, J. I., Hofmans, L., & Cools, R. (2021). Striatal dopamine synthesis capacity reflects smartphone social activity. iScience, 24(5), 102497. https://doi.org/10.1016/j.isci.2021.102497
[4] López-Sobaler, A. M., Lorenzo Mora, A. M., Salas González, M.ªD., Peral Suárez, Á., Aparicio, A., & Ortega, R. M.ª (2021). Importancia de la colina en la función cognitiva [Importance of choline in cognitive function]. Nutricion hospitalaria, 37(Spec No2), 18–23. https://doi.org/10.20960/nh.03351
[5] Takahashi, M., & Tahara, Y. (2022). Timing of Food/Nutrient Intake and Its Health Benefits. Journal of nutritional science and vitaminology, 68(Supplement), S2–S4. https://doi.org/10.3177/jnsv.68.S2
Comments